"Transformer quelque chose de banal et de trivial en une image intéressante, à travers les relations de la couleur, de la lumière et de l'ombre : c'est ce type de scène qui m'intéresse le plus", raconte le photographe Gustavo Gomes dans une interview accordée au portail NAMU. Il se consacre principalement au clic dans les rues de Sao Paulo et de sa ville natale, Cássia (MG).
Participant aux collectifs Photographes de rue et Selva SP, il est arrivé deuxième au prix international de la photographie de rue. "Avec le temps, la photographie de rue tend à gagner en importance également en tant que document, pour révéler de manière spontanée plusieurs caractéristiques de notre époque".
Portail NAMU : comment est né votre intérêt pour la photographie ?
Gustavo Gomes : mon intérêt a eu plusieurs phases. À l'adolescence, c'était déjà moi qui photographiais les barbecues et les fêtes du lycée, ainsi qu'à l'université de journalisme, c'était toujours moi qui restais avec les directives de la photo. Je n'ai commencé à avoir une notion de la photographie et à comprendre ce que je voulais en faire que lorsque j'ai suivi un cours avec Carlos Moreira. C'est là que j'ai compris que, pour moi, la photographie serait une forme d'expression personnelle, loin du photojournalisme et de la photographie de mode, qui m'intéressaient également à l'époque.
Vos photos capturent des moments insolites : comment enregistrez-vous ces moments ?
On ne sait pas si on capture autant de moments inhabituels. Sur la plupart des photos, les gens ne font rien de spécial, ils vaquent simplement à leurs occupations. Pour trouver ces scènes, on marche beaucoup, surtout tôt le matin, lorsque la lumière est plus faible.
Quels sont vos prochains projets ?
D'habitude, on ne planifie pas beaucoup les projets photographiques individuels. On est plus de dix photographes, très excités par les possibilités offertes par les rues de la ville.